Véronique Pomatto Consulting
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RESAOLAB a été initié par la Fondation Mérieux en 2009, à la demande des ministres de la santé du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Il est co-financé par l'Agence Française de Développement et la fondation Mérieux, et a initialement duré quatre ans. Devant les succès de ce programme de développement de la Biologie Médicale, la demande de quatre autres pays a permis d'étendre RESAOLAB au Niger, Guinée, Bénin, Togo.
Les autres partenaires sont les Ministères de la Santé de chacun des sept pays, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’OMS Inter Pays.
Le Projet RESAOLAB a pour objectif de contribuer à améliorer la qualité des prestations des services de santé.
L’objectif spécifique est de renforcer les capacités de diagnostic biologiques des laboratoires.
Il se compose de trois axes majeurs:
RESAOLAB - Evaluations finales
Mars 2013 (trois pays) puis Octobre 2016 (sept pays)
De toute évidence, RESAOLAB a contribué à améliorer la qualité des prestations de laboratoire grâce au renforcement des capacités de diagnostic des laboratoires.
Ainsi, RESAOLAB a rénové et équipé les centres de formation nationaux et dans trois régions par pays, ceux-ci sont capables en fin de projet de réaliser des formations approuvés, dans de bonnes conditions et appropriées à la réalisation des analyses médicales du PMA dans les structures de santé possédant un laboratoire.
Le renforcement des capacités des formateurs et techniciens de laboratoires a abouti à la réalisation par les experts locaux de chacun des trois pays et l’approbation de huit modules de formations enseignés à 47 formateurs, choisi parmi les cadres et déroulés à plus de 2500 techniciens de laboratoires de niveau régional et national, du secteur privé et public.
RESAOLAB a renforcé la qualité des analyses médicales en contribuant à la mise en place du système d’EEQ au Sénégal et au renforcement du système existant au Burkina. Il est observé une diversité et une augmentation du nombre de panels fabriquées, distribués et traités par les unités EEQ nationales au Burkina Faso et au Sénégal. Le pourcentage de conformité des résultats de l’EEQ fournis par les laboratoires a été augmenté, particulièrement au Burkina.
Ainsi, une Direction des laboratoires a été créée au Sénégal et la promesse du Ministre de la Santé a été acquise sur la création de cette Direction au Mali. Le renforcement des laboratoires étant inscrit dans le programme de développement sanitaire des pays, la présence des Directions de Laboratoires, des Politiques nationales de laboratoires et de leurs plans stratégiques vont permettre de développer durablement les services de laboratoires, utiliser une ligne budgétaire pour les laboratoires d’analyses médicales des pays qui les hébergent et pérenniser ainsi les activités de RESAOLAB.
Pour de plus amples informations, consultez http://resaolab.globe-network.org/fr
Par ailleurs, si la surveillance épidémiologique fonctionne bien au Burkina Faso depuis longtemps, l’augmentation du nombre de laboratoires qui notifient leurs données de surveillance épidémiologiques suite à la formation sur le module à potentiel épidémiologique et à la distribution de téléphones est fort encourageante au Sénégal.
Mais surtout, l’institutionnalisation du service des laboratoires s’est accélérée durant RESAOLAB, suite au long chemin déjà entrepris dans chacun des pays. En amenant les moyens nécessaires à la réalisation des résultats des plans stratégiques nationaux, RESAOLAB a persuadé les acteurs politiques que des analyses de qualité sont réalisables dans cette sous-région pour le plus grand bénéfice de leurs prescripteurs et des populations.
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